Cellule XIX [Vanna]

[Leonid Ivanov]

Askaban… Quel terrible endroit…

La prison se situe en plaine mer, cachée des yeux moldus, mais personne ne sait vraiment se qui s’y passe à l’intérieur. D’autant plus que maintenant certains piliers que l’on assimilent tout de suite à la prison. Le commun des sorciers connaissait généralement uniquement certaines créatures qui s’y trouvaient, comme les détraqueurs, mais peu savaient vraiment ce qu’elles étaient capables de faire psychologiquement. Seuls des études théoriques montraient que la plupart de ceux ayant passé quelques jours dans la tour sont devenus fou. D’ailleurs, l’on peut se demander comment les gardiens ne devenaient pas à leurs tours fous alliés, sûrement qu’ils connaissent les heures de passages de ces terribles créatures et qu’ainsi ils les évitent soigneusement.
La prison n’a rien d’attrayant, ces murs sont des murs en pierre foncée, qui empêchent les sorciers de transplaner, seul un endroit est prévu pour cet effet, pour faciliter la sortie des gardiens et tout ceux qui s’occupent des prisonniers. N’empêche, qui voudraient d’un tel travail ? C’est incompréhensible que quelqu’un veuille entrer dans ces lieux pour y travailler, mis à par les sadomasochistes, même si les détraqueurs n’hantaient plus les lieux
Leonid, notre russe, était dans ces lieux, mais contre sa volonté. Il avait été attrapé par les aurors peu après que Blue, mage noir, s’était éteinte. Seul dans sa cellule, le jeune homme avait été accusé de crimes, meurtres et autres choses, il n’aurait pas pu les énumérer depuis qu’il était arrivé à Londres. Son jugement était réalisé depuis quelques temps maintenant, il était invité à rester dans ce lieux la vie qui lui restait. Comment pourrait il supporter plus longtemps d’être enfermer seul, entre quatre murs qui lui laissait que 6m² pour vivre, sans compter la place que prenait ce qui ressemblait à un lit… De plus il n’avait rien à faire, sauf lire et relire encore le numéro de la plaque qui était accroché à son uniforme de prison. 13958, Leonid aurait pu le dire à n’importe quel moment, et même le tracer avec une précision inimaginable pour quelqu’un n’ayant jamais vécut un recul aussi pointu que celui d’être enfermé à... Askaban.
Mais cette souffrance psychologique n’était rien en comparé aux petites visites que Leonid recevait comme les autres criminels. Déjà qu’il n’avait rien d’autre à faire que penser aux dernières années passées avec Blue et les autres, et se lamenter sur son sort, les gardiens passaient et blâmaient les criminels, mais ce n’était rien pour Leonid. Celui-ci imagina les anciens détenus avec les détraqueurs, et imagina lui-même faire face à une telle situation, cela passait le temps et ainsi la douleur psychologique des gardiens n’étaient plus rien pour le russe.
Leonid imagina la scène avec précision, c’était un passe temps comme les autres, lorsqu’il n’y avait rien à faire : la température descendait peu à peu, ça allait encore recommencer, la fréquence du passage de ces dangereuses créatures augmentait, sûrement qu’elles avaient faim du bonheur des humains, mais la question n’était pas là. Comment peut on éviter leur effet sans baguette, sans rien ?! C’était impossible, même fermer son esprit un maximum ne servait absolument à rien. Le temps de se dire que des détraqueurs arrivent, les murs étaient recouverts d’une fine particule de glace qui éclairait un peu plus la pièce. Le souffle de Leonid était à présent visible par une buée, peu avant l’apparition dans le couloir de la créature, elle volait lentement, son visage caché, seul ses vêtements délabrés étaient visibles, mais le jeune sorcier ne put jamais observer longtemps la créature, car il avait l’impression que sa tête allait imploser… Il fermait les yeux, crispait son visage et mettait ses mains sur ses oreilles.
Il entendait des rires, des sortilèges prononcés, et des cris de douleur. Mais cela dura peu longtemps en comparaison aux craquements sonores qui annoncèrent un transplanage. Vanna commença a parler alors à une personne qui semblait faire partit de sa famille, Celini. Les paroles n’étaient pas de toutes douceurs, et quelques rires se firent entendre de la part des mangemorts lorsque Vanna répliquait. Les voix des aurors ne mirent pas longtemps à se faire entendre pour symboliser l’attaque qui avait eu lieu. Leonid s’entendait lui-même, ainsi que ces compagnons, notamment des cris de souffrance émanant de son camp. Les détails que même la mémoire du sorcier avait oubliés remontèrent à la surface, et contrairement au jour où il s’est passé, il avait le temps d’analyser, d’analyser tout le mal que les mangemorts ont eu. Mais bientôt un cri se fit entendre dans les rangs, affolant tout le monde. Blue. Elle était morte, qu’allaient ils faire maintenant que leur chef était morte ? Certains transplanèrent, mais Leonid resta, même si le nombre des mangemorts diminuait, et il perdu sa baguette, qu’un mangemort récupéra avant de transplaner lui aussi. Bientôt, et sans savoir comment, Leonid se retrouva entre les mains des aurors, aurors qui ont prononcé pour certains des paroles qui font réfléchir encore aujourd’hui le jeune homme : ‘C’est fini. Leur chef est mort, ils vont se dissoudre, plus personne n’est à la hauteur de diriger cette troupe. D’autres auront peur de refaire surface après ça.’ Etais ce vrai ? Les mangemorts était à ce point mal ? Personne n’allait suivre les idées de Blue ? Une certaine crainte se fit ressentir dans le corps de Leonid, qui en même temps savait que tout était fini resterait dans cet endroit à attendre que la mort vienne le toucher, si ce n’est pas par un baiser mortel…
Le passage de la créature était brève, et la chaleur reprenait le dessus dans la chambre, mais ces passages étaient toujours éprouvant pour les prisonniers. Leonid commençait a perdre tout espoir qui était en lui, allait il pouvoir rester ici encore longtemps sans perdre toute sa raison ? Dans ces cas là, Leonid avait gardé un petit morceau de pain a manger pour se revigorer après cette épreuve malgré les maigres repas qu’il lui offrirent.
Couché sur son lit, machant lentement la miche de pain, Leonid attendait que le temps passe, toujours plongé dans ses réflexions, sur son passé, sur son futur improbable en dehors de cette prison. Ainsi, Leonid imaginait ces passages, alors que pour éviter les moqueries des gardiens il suffisait de se boucher les oreilles…

[Vanna S. Luona]

Non loin d'Azkaban, une silhouette féminine guéttait l'horizon. Vêtue d'un velour noir mais portant un capuchon sur la tête, Vanna contenait de la rancoeur à l'interieur d'elle-même. Elle s'était battue, elle avait donnée son maximum au côté de Blue. Cette petite garce de Ministre allait le payer et très fortement. Cependant Vanna ne pouvait agir seule contre eux et à son souvenir, certains mangemorts avaient réussit à partir de la bataille saint et sauf. Mais où étaient-ils? Cela était la,question, Vanna en avait aucune idée. Azkaban n'était pas loin et rien ne l'empêchait d'aller faire un tour. Evidemment, les membres de la brigade gardait les lieux, une diffuclté qu'elle devra maîtriser si elle ne voulait pas finir dans une de ces étroites cellules, surtout qu'elle était recherchée en ce moment même. La nuit tomba, Vanna allait passer à l'action. Elle mit sa cagoule, représentant la fierté de son clan puis transplana au milieu d'une fumée noire. Bam. Sous une fumée noire de nouveau, Vanna réapparait. Au début elle ne reconnut pas les lieux mais après mûres reflexions, elle se trouvait sur le toit d'Azkaban. La avait recouvert la mer qui entourait cette tour, on ne voyait presque rien. Seuls quelques lampes éclairaient quelques remparts de la tour. Vanna regarda distinctement de gauche à droite. Elle était cachée derrière un fin mur. D'ailleurs elle fut particulièrement surprise que les systèmes de sécurité ne se soient pas mis en marche. Le minstère a sans doute pensait que les membres de la Brigade Magique étaient amplement suffisant. D'un regard très discret, elle sortit doucement sa tête et aperçut 2 vigiles qui gardait la porte menant ers les étages inferieurs. Vanna devait frapper, Blue devait être vengé. Sous son masque mangemoresque, Vanna sortit doucement sa baguette, et cachée derrière un fin pylone , elle visa l'un des gardiens, en pleine discussion puis d'un tour de bras, un jet de lumière partit de sa baguette et toucha l'un des gardiens à l'épaule. Ceui-ci fut propulsé brutalement à quelques mètres derrière lui puis retomba, inconcient, tête la première. L'autre gardien s'acharnait à lancer des sortilèges dans le vide, très rigolo à voir. Vanna attendit un peu qu'il se calme puis d'un geste très rapide, elle sortit d sa cachette et lança un sortilège qui partit droit sur le gardien. Celui-ci tenta de se défendre mais trop tard, il se prit il se prit le sort en pleine tête et puis s'écroula au loin. Vanna se précipita puis s'habilla de la même façon que les gardiens afin de passer incognito.

Elle franchit la porte puis descendit les quelques marches qui menait vers le couloirs où se tenaient les criminels les plus dangeureux d'angleterre. Elle jeta un rapide coup d'oeil sur les visages de voir si elle distinguée quelqu'un qu'elle connaissait puis elle aperçut un de ses anciens camarades de classe, Gregor Fridle, on aurait di qu'il était mort-vivant, ses yeux étaient violet et sa peau se collait contre ses os. Vanna le gardan pendant quelques secondes lorsque la porte au fond du couloir s'ouvrit laissant passer deux gardiens en pleine discussion. Mouvement de reflexe, Vanna baissa la tête, une frange couvrit la moitié de ses cheveux. Les gardiens passèrent devant elle mais ils ne s'arretèrent même pas, sans doute en grande discussion sur les lois du Ministère d'après ce qu'ils disaient. Elle continua sa marche mais aucune personne ne correspondait à ce qu'elle cherchait, elle prit le couloir perpendiculaire où là se trouvait tout les cachots des criminels. Elle regarda les noms de chaque pièce lorsque après une dizaine de noms visités, elle tomba sur Leonid Ivanov. Vanna souria cruelle face à la lecture de ce nom, Leonid était un mangemort au coté de Vanna. Sans la moindre hésitation, regardant à droite et à gauche, elle ouvrit la porte du cachot où une fine silhouette était agenouillé à terre, le regard vide, Vanna entra et d'une voix claire elle dit :

Vanna - Bonsoir Leonid !!

Celui-ci regarda la silhouette et se redressa en se mettant debout, les yeux fixés sur Vanna. Celle-ci s'avança à l'interieur de la cellulle, sa baguette en main. Elle détacha l'une des chaîne, accrochée au pied du prisonnier mais lorsqu'elle voulut détacher le deuxième, une voix grave se mit à resonner dans la cellule.

Gardien - On ne bouge plus !!

Vanna stoppa net puis se retourna laissant sa baguette à l'entrejambe de Leonid. Les gardiens sourièrent plus grâcieuement, puis l'un des gardiens fit une réflexion.

Gardien - La célèbre mangemort la plus recherchée en Angleterre est aujourd'hui même sur son lieu d'emprisonnement, à croire que la vie a Azkaban lui manque on dirait !! Dit-il alors que l'autre gardien riait à sa blague.

Vanna, elle , resta immobile à les regarder, le sourire, pas de la même intense qu'eux, au bout des lèvres. Elle espérait que Leonid avait compris sa démarche. La baguette....

[Celini Luona]

Leonid, souhaites-tu continuer le rp?

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